Conseil Communal du 23 mars 2021
Des sous pour les bâtiments de toutes les écoles
Le cdH est très fier d’avoir défendu avec Ecolo et fait voter, ce mardi 23 mars, au #Conseilcommunal #Namur, une #Motion pour réclamer un financement équitable des bâtiments de #touteslesécoles avec un rééquilibrage de la clé de répartition entre les réseaux
1 enfant = 1 enfant
Namur est un pôle scolaire attractif.
La commune compte, selon le site enseignement.be, 38 écoles maternelles et primaires, 25 établissements secondaires.
Mais plusieurs de ces bâtiments ont besoin d’être rénovés et ne répondent pas au défi de la transition énergétique et climatique que leurs jeunes utilisateurs ont réclamé, en 2019, dans nos rues.
Le cdH se réjouit donc de la décision du Gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles de profiter du plan de relance et de résilience européen pour investir dans la rénovation des bâtiments, en termes de performance énergétique et de durabilité des matériaux utilisés.
Mais le cdH est aussi attaché à la Constitution qui consacre la liberté d’enseignement et le traitement équitable. Pour le cdH, un enfant égale un enfant ; une école égale une école.
Notre groupe regrette vivement la clé de répartition arrêtée pour la première partie du programme d’investissement portant sur près de 300 millions d’euros : en effet, le Ministre en charge des bâtiments scolaires a décidé que 58,5 % des crédits iront au seul enseignement organisé par la Communauté française.
Certes, hier, au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles, le Ministre a peut-être entrouvert une petite porte, en disant (je cite) que « la clé sera différente à l’arrivée », « la 1ère n’était qu’indicative », « les éléments composant le calcul seront nuancés ».
Conseil Communal du 23 mars 2021
Sauvegarder la Maison des Jeunes "Jambes 2000"
A l'heure où la santé mentale de nos jeunes est primordiale, en cette période de crise sanitaire et sociale, en ces temps incertains où les repères de notre jeunesse volent en éclat, fermer une maison des jeunes est vraiment une mauvaise chose.
Le cdH ne peut que se réjouir d'avoir pu consolider un texte porté par la majorité et le PTB. Car par la présente motion, nous marquons notre appui à la maison des jeunes de Jambes, notre soutien au recours introduit, notre reconnaissance de l'importance de celle-ci auprès de notre jeunesse et notre volonté de pérenniser son travail.
La décision de fermeture est imméritée.
Les griefs évoqués pour justifier le retrait de son agrément sont pour la plupart dépassés. Le renouvellement du CA et d'une partie de l'équipe actuelle, le travail de qualité mis en place et reconnu par la Commission Consultative des Maisons et Centres de Jeunes en décembre dernier, la mise en place de nouvelles initiatives telles que l'Espace Public Numérique et l'Ecole des Devoirs sont autant de points qui doivent nous conforter dans notre soutien à l'équipe en place et notre volonté de tout faire pour que la maison des jeunes de Jambes ne ferme pas ses portes et que du contraire elle puisse rouvrir progressivement dans le respect des règles sanitaires.
Voici le texte de la Motion :
Conseil Communal du 26 janvier 2021
Rénovation du Quartier Léopold
Le Conseil communal a pris connaissance, ce mardi 26 janvier au soir, le projet de périmètre de remembrement urbain relatif au Quartier Léopold et de son envoi au Gouvernement wallon.
Le cdH veut souligner l’évolution du dossier et remercier le Collège pour son engagement à aller de l’avant et de revitaliser la Ville et spécialement un quartier stratégique, malgré les nombreuses embûches.
Il s’agit d’un nouveau projet qui tient compte des ateliers de co-construction, soit de propositions issues de la participation citoyenne qui ont suivi la consultation populaire de 2015. Il n’est plus question d’un shopping center à proprement parlé. Le projet allie désormais le commerce, les bureaux et le logement, ce qui nécessite ce PRU.
Les ateliers de co-construction avaient été, en quelque sorte précurseurs, puisque cette triple vocation assure désormais la réversibilité du projet, alors que la pandémie que nous traversons est en train de modifier nos habitudes de consommation, sans qu’on sache si c’est de façon durable ou pas. Autrement dit, en fonction des besoins et d’ici à 2025, la proportion des espaces répartis entre les trois secteurs (commerce, bureaux et logements) pourrait évoluer.
Le projet tient aussi compte de l’étude d’incidences. La capacité du parking a été quelque peu réduite, par exemple, pour des raisons environnementales. Ce projet intègre surtout une dimension « verte » importante. Les arbres sont par exemple préservés, dont le Ginkgo Biloba, ou compensés par ailleurs dans la ville par des replantations. Ces toits verts étagés se veulent une sorte de « réplique » de notre citadelle fortifiée. Les gabarits, côté rues Borgnet et de la gare, sont comparables à ceux d’en face. Des espaces de rencontres et de jeux pour les enfants sont également prévus, etc. Les entrées et les accès sont nombreux, sept ou huit, de mémoire, vers les rues de Fer, Borgnet et gare.
Conseil Communal du 26 janvier 2021
Covid19 : la problématique d’une tranche « oubliée » de la population :
les jeunes adultes (17-25 ans).
Ce 26 janvier, le conseiller communal cdH, Vincent Maillen, a souhaité mettre en lumière la problématique d’une tranche un peu « oubliée » de la population : les jeunes adultes (17-25).
Etat de fait : les personnes dites « à risques », le personnel de santé, de « première ligne », les personnes âgées, etc sont ou vont être vaccinés rapidement et font l’objet de toute l’attention qu’ils méritent.
C’est une bonne chose mais qu’en-est-il des tranches de la population ?
Qui a décidé de commencer par tel ou tel individu ou groupe d’individus ?
D’après le Professeur Yves Coppieters, c’est le gouvernement qui a décidé, qui a fait ce choix.
Le CDH ne discute bien entendu pas la décision, il la constate et acte ce choix compréhensible et auquel la majorité a adhéré : « le moins de morts possibles ».
Cependant, une tranche hyper importante de la population a été, est laissée-pour-compte…
Les jeunes adultes (17 - 25 ans).
Depuis près de 9 mois, ils ont été mis « à toutes les sauces », ils font partie du « public oublié ».
A ce stade, aucune espérance d’un bel avenir n’est exprimée, juste un espace de restrictions : suppression de la vie sociale et sportive, de la vie amoureuse et sexuelle, des projets type « Erasmus » et des études internationales, de la possibilité de se financer par le travail, vital, crucial et à ne pas minimiser.
Conseil de Police du 26 janvier 2021
Renforcer la lutte contre le sexisme : une priorité du cdH
Au cours des cinq dernières années, les plaintes pour faits de harcèlement (en rue, sur les réseaux sociaux…) ont augmenté de plus de 40 % à la Police de Namur (347 actuellement pour 246 en 2016). Les plaintes pour sexisme se limitent, elles, à cinq pendant la même période. La Police de Namur étudiera un nouveau dispositif de lutte contre le sexisme, expérimenté à Liège. C’est la réponse donnée par le Bourgmestre suite à la question que Dorothée Klein, cheffe du groupe cdH, a posée, ce 26 janvier au soir, au Conseil de Police. L’élue communale demandait si la Police namuroise pouvait s’inspirer d’une initiative liégeoise, soit un dispositif policier pour lutter contre le sexisme.
A la mi-décembre, en effet, une Namuroise affirmait, dans une publication facebook, avoir été suivie par un individu. Elle mettait en garde les femmes et les filles. Son post a fait à ce point le buzz que la porte-parole de la Police a appelé à déposer plainte plutôt que de lancer l’alerte sur les réseaux sociaux.
C’est malheureusement plus facile à dire qu’à faire. Plus de 9 femmes sur 10 déclarent avoir déjà été victimes de sexisme. Mais l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes enregistre moins de 200 signalements annuels. Le phénomène est banalisé. Mais c’est un feu clignotant, parfois le premier signe d’un comportement de plus en plus violent, d’un engrenage préoccupant.
Il existe pourtant une loi anti-sexisme, depuis 2014, qui punit tout auteur de comportements sexistes d’une peine d’emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 50 à 1000 euros.
Il y a une série de raisons au sous-signalement. L’une d’entre elles est évidemment le problème de la preuve, la parole de la victime contre celle du présumé agresseur, etc.
Conseil Communal du 8 décembre 2020
Permis unique Wierde Eoliennes
Le cdH soutient le plan climat-Energie depuis son adoption en 2015. Il s’agit, pour notre groupe, d’une conviction profonde, d’un engagement clair en faveur de modes de consommation plus respectueux de l’environnement, de choix alternatifs d’énergies et de mesures limitant le réchauffement climatique.
En tant que capitale de la Wallonie, nous estimons que Namur doit jouer un rôle spécifique, d’exemplarité.
Le groupe cdH apprécie que le plan climat-Energie ait prévu que tout projet éolien développé sur le territoire namurois doive venir au Conseil communal, que les conseillers et conseillères soient invités à émettre leurs remarques et propositions.
Le cdH s’est aussi toujours dit favorable au « petit éolien » le long des autoroutes.
Mais revenons au cas précis du permis unique à Wierde. Une enquête publique est en cours. Un dossier étoffé est consultable sur le site de la Ville. Une étude d’incidences a été réalisée. Une réunion conjointe des commissions communales de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme s’est tenue le 2 décembre dernier. Ces différentes initiatives ont permis de fournir des réponses à un certain nombre d’inquiétude, d’objections et d’interrogations relatives, par exemple, à la migration des oiseaux, l’exploitation des minéraux rares et la face cachée des énergies vertes, pour reprendre le titre d’une émission de télé, etc.
Le groupe cdH pense toutefois que la réflexion doit se poursuivre. Il espère que les débats d’aujourd’hui inciteront encore davantage de citoyens et citoyennes à s’exprimer dans le cadre de l’enquête publique. En effet, si tous les Namurois et Namuroises sont censées avoir reçu un avis relatif à l’enquête publique, force est de constater que ce simple A4, fort peu voyant, n’est pas parvenu ou a « échappé » à un certain nombre d’entre eux. Nous le regrettons et nous comptons sur la médiatisation de ce Conseil mais aussi sur la presse pour relayer l’information.
Par ailleurs, le groupe cdH n’est pas insensible aux inquiétudes légitimes du voisinage qui doivent être entendues. A Wierde, nous sommes dans des paysages et à proximité d’un patrimoine qui mériteraient d’être classés, parmi les plus beaux de Namur.
L’électricité fournie par ces deux éoliennes, qui correspond, selon l’étude d’incidentes, à la consommation de quelque 2700 foyers, ce qui reste modeste notamment par rapport à l’industrie que l’on sait extrêmement énergétivore, ne constitue-t-elle pas un bénéfice fort limité sur le plan environnemental par rapport à l’importance des dégâts paysagers occasionnés, par exemple ?
Le groupe cdH souhaite vivement que d’autres pistes soient approfondies parallèlement : il se réjouit que la Ville ait soutenu et continue à soutenir des initiatives d’éolien citoyen comme à Temploux. Il défend aussi l’idée d’un développement accru du photovoltaïque et de l’énergie hydraulique, en lien avec les cours d’eaux qui traversent la ville. Sans oublier la sensibilisation à l’utilisation rationnelle et les économies d’énergie.
Pour gagner le pari vert, le déploiement des « énergies douces » doit, pour le cdH, se développer en cohérence avec la physionomie de la Ville et en adhésion avec nos citoyens et citoyennes.