Namur

La fin du sans-abrisme à Namur

Le cdH souscrit à la philosophie et aux objectifs définis dans la Charte communale visant la « Fin du sans-abrisme à Namur ».

Le cdH est fier de faire partie d’une majorité qui s’engage clairement et de longue date dans le renforcement de la cohésion sociale ; la Ville soutient financièrement le CPAS dans ses actions. Le cdH s’est aussi investi dans les différents outils de cohésion sociale. L’un des plus significatifs est sans doute l’abri de nuit, dont la Ville s’est dotée, voici plusieurs années déjà, en faisant figure, à l’époque, de pionnière.

Le cdH continuera à s’engager dans toute politique volontariste, avec des objectifs chiffrés, qui associent les acteurs et actrices de terrain, mais aussi le public visé, dans la recherche de solutions pragmatiques.

Pour le cdH, il est important que ce riche travail de réflexion vise effectivement à reloger les quelque 265 personnes sans abri chronique, évoquées dans la note stratégique. A cet égard, ce n’est pas clair si on vise 50 % ou 100 % du relogement des intéressés (les deux chiffres apparaissent dans la note stratégique), peut-être, l’échevin peut-il nous éclairer.

Au-delà des objectifs chiffrés qui peuvent agir comme un baromètre, je me permettrai d’insister sur l’approche genrée (à défaut d’avoir un véritable plan de gender mainstreaming que j’appelle de mes vœux depuis le début de la législature) : s’attaquer au sans-abrisme revient à s’attaquer à l’aspect le plus visible de la pauvreté, le plus dérangeant, mais ce n’est évidemment qu’un petit aspect de la précarité. Il ne faut pas perdre de vue que tous les experts s’accordent à reconnaître que partout dans le monde, la pauvreté a d’abord un visage de femme et d’enfant.

En matière de logements, les femmes, surtout si elles sont seules avec des enfants, ont plus de difficultés à en trouver un. Selon une enquête sur la qualité de l’habitant en Wallonie, les familles monoparentales féminines sont plus nombreuses que les autres ménages à vivre dans un habitat dans un état « mauvais voire très mauvais ».

Cette Charte du Sans-abrisme devrait, par ailleurs, viser une cohabitation plus harmonieuse en Ville. Le cdH demande notamment, à l’Echevin, où en est le projet de travail en binômes Police-travailleurs sociaux. Il ne faut en effet pas se voiler la face : une certaine forme de sans-abrisme inquiète, est source d’insécurité qui interpelle nombre de Namurois et de Namuroises, de commerçants et de commerçantes, ainsi que des touristes.

Dorothée Klein, cheffe de groupe